Adieux à ses animaux préférés — Un homme atteint d’une maladie incurable rend une dernière visite aux girafes.H
Le soleil de fin d’après-midi projetait une chaude lueur dorée sur le zoo Diergaarde Blijdorp de Rotterdam, baignant les allées familières et les enclos luxuriants d’une douce lumière. D’habitude animé par le joyeux brouhaha des familles, les rires des enfants et les cris des animaux exotiques, le zoo était inhabituellement silencieux ce jour-là. Une immobilité régnait dans l’air, presque respectueuse, comme si le monde lui-même s’était arrêté pour assister à un moment profondément émouvant se déroulant dans l’enclos des girafes. Au cœur de ce paysage paisible se trouvait quelque chose d’extraordinaire : un lit d’hôpital délicatement posé au milieu des arbres majestueux et de l’habitat herbeux où les girafes évoluaient. Dans le lit reposait Mario, un homme de 54 ans dont la vie était étroitement liée à ce zoo depuis plus de trente ans. Son corps, affaibli par une lutte acharnée contre un cancer en phase terminale, paraissait fragile et usé. Pourtant, sur son visage, un léger sourire paisible exprimait un esprit…

Le soleil de fin d’après-midi projetait une chaude lueur dorée sur le zoo Diergaarde Blijdorp de Rotterdam, baignant les allées familières et les enclos luxuriants d’une douce lumière. D’habitude animé par le joyeux brouhaha des familles, les rires des enfants et les cris des animaux exotiques, le zoo était inhabituellement silencieux ce jour-là. Une immobilité régnait dans l’air, presque respectueuse, comme si le monde lui-même s’était arrêté pour assister à un moment profondément émouvant se déroulant dans l’enclos des girafes. Au cœur de ce paysage paisible se trouvait quelque chose d’extraordinaire : un lit d’hôpital délicatement posé au milieu des arbres majestueux et de l’habitat herbeux où les girafes évoluaient. Dans le lit reposait Mario, un homme de 54 ans dont la vie était étroitement liée à ce zoo depuis plus de trente ans. Son corps, affaibli par une lutte acharnée contre un cancer en phase terminale, paraissait fragile et usé. Pourtant, sur son visage, un léger sourire paisible exprimait un esprit…



