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Sous le Drapeau Tricolore : Les Défenseurs de la Patrie.H

 


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Des enfants français apportent du lait et du cidre aux équipages des chars Churchill alors qu’ils attendent l’assaut sur le Mont Pinçon, en Normandie, 1944…

Le 14 juillet 1919 un défilé militaire célèbre la victoire. C’est la plus grande cérémonie de l’après-guerre, une « apothéose » selon les journaux de l’époque. Cette parade réclamée par Georges Clemenceau veut honorer le million et demi de soldats français tués au combat.

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Des soldats français accompagnent un groupe de prisonniers allemands, lieu inconnu.

“Les Boches sont bien gentils ce matin et me laissent faire ma correspondance. Mes hommes en ont descendu deux et j’apprends que la compagnie qui a le secteur voisin vient de faire 4 prisonniers. Ils se disent mal nourris et découragés, démoralisés. Est-ce vrai ? Ils disent également que beaucoup voudraient se rendre, j’en doute fort. Je me méfie toujours de leurs racontars, du reste dans mon secteur, pas de prisonniers, nous sommes trop près et nous ne parlementons qu’à coups de fusil.”

Lettre d’Alexandre Jacqueau (à droite) écrite à sa femme le 5 Juin 1915

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Le brancardier Emile Coquelu (débout, à gauche) et ses camarades d’un bataillon de chasseurs à pieds. Fait prisonnier le 15 juillet 1918 à 5:30 du matin après un violent bombardement, il est plus tard transféré au camp de Langensalza (Saxe) en Allemagne. Il survivra.

« Noël 1939, nous festoyons gentiment. Tout à coup, nous entendons des coups violents dans la porte. “Ouvrez ! Ouvrez !”. Nous regardons par l’œilleton et apercevons notre capitaine. Il nous interroge pour savoir si nous n’avons pas vu un Allemand qui se dirigeait vers nous. Nous répondons par la négative. Nous apprenons par la suite qu’il s’agit d’un soldat français parti chasser en Allemagne sans prévenir personne. A Morsbach, il y avait un guetteur dans le clocher de l’église. Et quand le chasseur est revenu, le guetteur a donné l’alerte. Aussitôt, nous sommes tous sortis avec les mitrailleuses. Cette fausse alerte a en partie gâché notre jour de Noël. »

Souvenirs d’Albert Pognan. Il est mobilisé dans le 51e Régiment d’Infanterie pendant la “drôle de guerre”.

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“Nous avons pris la Sicile en 39 jours. Nous sommes allés jusqu’à Palerme. Les Allemands avaient des mines, nous les appelions des mines “sauteuses”, c’était un truc avec un capteur sur le dessus. Ils les plaçaient le long de la route et les recouvraient. On marchait dessus, on enlevait le pied puis elle sautait en l’air 5 secondes plus tard. Le gars derrière était tué par l’explosion à hauteur de poitrine. Nous avons donc été formés à cela et si vous sentiez que votre pied s’enfonçait, vous criiez « mine !! » et tout le monde s’arrêtait, s’éloignait. On sautait en avant comme on pouvait et boum. Ça a sauvé la vie à beaucoup de mecs. Parce que si vous ne le faisiez pas, le gars derrière vous se faisait automatiquement tuer.”

Témoignage du soldat américain Arnold Massier. Il a combattu à partir de 1942 en Afrique du Nord puis en Sicile et dans le reste de l’Italie avant d’être capturé par les troupes allemandes en octobre 1943 et détenu au Stalag 7-A

Sébastien Orenga (à droite) est un espagnol de 37 ans qui vient tout juste d’être naturalisé Français. Mobilisé en 1914, il survivra à l’enfer des tranchées, bien que blessé à la tête. Le conflit terminé, il s’installe à Sète avec son épouse Jeanne avec qui il fonde une famille. De cette union, deux enfants.
Vingt ans plus tard le sort s’acharne. Leur fils Raymond périt sur le torpilleur “Siroco” coulé à Dunkerque le 31 mai 1940 par une vedette lance torpilles allemande.

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“Je ne dormais presque pas. J’étais infirmière de nuit, je dormais un petit peu le jour, et puis allez. J’ai eu peur au premier tir de mitraillette et puis après je m’y suis faite. C’était fini, j’avais plus peur. A Saint-Nizier, je vivais comme les soldats. Y avait un héroı̈sme dans ce Vercors ! On peut même pas l’imaginer. Il faut l’avoir vécu pour se rendre compte.”

Témoignage de France Pinhas, infirmière auprès des maquisards du Vercors en juillet 1944. Capturée par les Allemands à la grotte de La Luire, elle sera déportée au camp de concentration nazi de Ravensbruck mais survivra

« C’était l’été. Dans les champs, il y avait les mottes de paille. Il y avait des tireurs allemands cachés derrière. Ils ont essayé de faire un carton sur ma Jeep, sans réussir d’ailleurs. À un moment donné, j’ai vu arriver devant moi un side-car allemand. Alors là, je me suis dit que, cette fois-ci, ça allait barder. Impossible de faire demi-tour. Quand on s’est croisés, je me suis aperçu que c’étaient des Français qui avaient pris un side-car allemand et qui se baladaient avec..»

Témoignage du médecin Guy Chauliac, engagé dans les Forces françaises libres dès août 1940. Il prend part à la campagne de Normandie et à la libération de Paris pendant l’été 1944

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« On a créé les “Jedburghs”, une bande de cinglés intégraux, tous officiers, baroudeurs, très expérimentés, ma tasse de thé ! On a fait un entraînement et j’ai été parachuté en Bretagne. On a pris des risques fous. Quand on a libéré Ancenis, les Américains étaient tout près. On a voulu aller les accueillir sauf que c’était les Panzers ! Au lieu de partir, on a marché vers eux. J’ai dit que j’étais milicien et que je me sauvais ! Ils m’ont cru et m’ont laissé passer sans rien me dire. Un type qui se barrait a été vu et il a été tué. »

Témoignage de Philippe Ragueneau, compagnon de la libération, résistant dés l’été 1940. Il est parachuté dans la nuit du 9 au 10 juin 1944 dans le Morbihan pour des missions de sabotage.

” Je n’ai pas encore le droit de sortir du lit. J’ai essayé l’autre soir et je suis tombé. C’est bien fait pour moi, j’avais désobéi aux ordres. Je conserve précieusement l’éclat d’obus qui m’a fracturé le crâne. Les médecins disent que j’ai eu beaucoup de chance de m’en être sorti. C’était vraiment un gros obus. Nous étions dans un poste avancé, surnommé «Duck’s Bill», et naturellement assez proche des tranchées allemandes. “

Extrait d’une lettre du sergent britannique William Albert Hastings écrite le 4 octobre 1915. Il était dans le régiment “Seaforth Highlanders

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“Arrivée à Salonique à 8h30, l’entrée du port est très surveillée; les torpilleurs sont venus à notre rencontre pour nous faire rentrer. On nous apprend que le “Gallia” a été torpillé. Vers 13h30, nous débarquons et en route pour le camp de Zeitenlik (le long de la route, au moins trois cimetières). Enfin nous voila sur la terre ferme et bien content, car il y a toujours la frousse qui nous tient lorsque l’on se sait à la merci de ces sous-marins du diable.”

Journal de Gaston Legallet. Il évoque ici la journée du 9 octobre 1916 et son arrivée en Macédoine grecque après 9 jours de bateau. Soldat dans le 2e régiment d’artillerie coloniale, il est décédé en 1935

” Les Allemands avaient fait leurs abris à l’épreuve du 155, alors que nous n’avions que du 75. C’était toute la différence d’organisation de deux peuples : après cela, on jugera des bobards des journaux français, qui prétendaient que les Allemands ne s’occupaient pas de leurs hommes, tandis que c’était tout juste si les nôtres n’étaient pas bordés chaque soir dans leur lit, par un de leurs officiers ! “

Extrait des carnets de guerre de l’artilleur Jean Leddet. Ces observations sont écrites en mai 1915 alors qu’il est en Artois.

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“Nos effets sont souillés, nos pans de capotes ramassent la terre boueuse contre les parois des tranchées, nos bandes molletières gluantes, toujours mouillées, ne sèchent jamais et l’humidité nous imprègne jusqu’aux os. Dans ces conditions, des hommes de factions, pendant deux heures immobiles, ont parfois les pieds gelés.”

Marcel Guenot, janvier 1917

Les troupes françaises et les moyens de transport sur « la Voie Sacrée » pendant la bataille de Verdun, en 1916, durant la Première Guerre mondiale.

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Des soldats français sous les ordres du général Gouraud, avec leurs mitrailleuses dans les ruines d’une cathédrale près de la Marne pendant la Première Guerre mondiale.

Des officiers des 2/4e et 5e bataillons du King’s Own Yorkshire Light Infantry, 62e division, en discussion avec des officiers français et italiens dans le Bois de Reims pendant la bataille de Tardenois, le 24 juillet 1918.

“Neufvy-sur-Aronde (Oise), juillet 1918”
Source: Album de René Verney

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“Saint-Thierry, obus boche non explosé dans le mur d’une maison, novembre 1914”

Source: Archives de la Somme

“André Roussel dans un trou d’obus, au pied d’un chêne”. Une photo prise probablement sur le front de l’Aisne en 1914.

Source: Archives de la Somme

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“Canny-sur-Matz (Oise), poste de secours du 24e RI, août 1918. De gauche à droite: Mouton, Bousquet, cal Raoul, Guichard”

Source: Album de René Verney

Un soldat allemand a pris cette photo le 24 juin 1940, quelque part en France.

Source: Ebay

Des brancardiers du 216e Régiment d’infanterie sont pris en photo. Toute la journée du 22 juin 1916 à Verdun, ce régiment est criblé d’obus lacrymogènes et d’obus asphyxiants. Ils en reçoivent plus de 12.000 ! Les hommes, malgré le masque, malgré la pluie d’obus qui atteignent quantité d’entre eux de plein fouet et qui en asphyxient un grand nombre, mettent une véritable rage à tirer quand même.

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Des hommes du 121e régiment d’infanterie territoriale sont pris en photo au Maroc en 1915. L’armée française lutte à cette époque contre des tribus berbères rebelles.

Photo: Joseph Miquel

“Devant Verdun, vers la côte de Froideterre, un groupe de soldats en corvée s’est mis à l’abri dans une tranchée. Aout 1917”

Source: ECPAD

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À l’intérieur d’un bombardier allemand Heinkel 111 “Zwilling” lors d’un vol entre la France (Istres) et l’Italie (Naples) en juillet 1943.

Source: Eugen Gremelsbacher / ECPAD

Le lieutenant Norbert Vincent pose devant une automitrailleuse blindée AMD Laffly 50 sur une route en Moselle, en septembre 1939. La France est une nouvelle fois en guerre contre l’Allemagne. Un conflit armé à l’échelle planétaire vient de commencer et va durer 6 ans.

Source: Georges Goldner / ECPAD

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” Comme j’habitais près d’un terrain d’aviation, un gars de l’Armée secrète m’a dit d’aller relever le numéro de tous les camions allemands qui sortaient, le numéro de toutes les unités. Tous les renseignements que je pouvais prendre, je les écrivais et je les lui donnais le mercredi soir. “

Témoignage de Robert Carrière, résistant toulousain déporté aux camps de concentration nazi de Buchenwald et Dora en 1943. il pesait seulement 28 kilos à sa libération en avril 1945.

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“Nous vivons dans une tranchée et, heureusement, il ne pleut pas, sinon nous serions emportés. Les combats ont été terribles ces derniers temps. Nos obus balayent l’ennemi de tous côtés et le spectacle dans les tranchées que nous prenons est épouvantable. L’odeur est nauséabonde. Je ne pourrai jamais me débarrasser de cette vision, et ce sera un cauchemar éternel. Si je parviens à rentrer, je pourrai tout vous raconter, mais je ne peux pas écrire, car les mots me manquent. Je ne peux pas décrire les choses.”

Lettre écrite par le soldat britannique Harold Watts le 18 juin 1915. Il combat sur la péninsule de Gallipoli contre les troupes ottomanes

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« Le régiment est parti. Le premier véhicule qu’il voit sur la route est un autocar carbonisé avec tous ses occupants : un avion allemand a dû le prendre pour un véhicule militaire. C’est la première fois que les hommes du 102 dé­couvrent, à travers un massacre de civils, un visage de la guerre auquel ils n’avaient guère songé jusqu’alors. Et chaque homme pense à ceux qui lui sont chers et qu’il a laissés en se disant qu’il ne partait à la guerre que pour leur évi­ter de la voir de près. »

Souvenirs de l’écrivain Guy des Cars, mobilisé en mai 1940 lors de la bataille de France. Lieutenant d’infanterie, il reçoit la Croix de Guerre pour sa belle conduite au front

“2 janvier 1916 – Le départ toujours pénible, les parents, ma femme, mes enfants, mes frères viennent me conduire à la gare, c’est quand même avec tristesse que je quitte les êtres aimés pour repartir vers l’inconnu et le danger.”

Carnet de guerre d’Edouard Guillouard (84° RIT)

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” Au fond de la tranchée s’étalent des mares bourbeuses où mes poilus vont pataugeant, lamentables et résignés. Braves types ! ils ont de pauvres visages, pâles de froid. Ils fourrent leur tête dans leurs épaules, comme font les moineaux dans leurs plumes. Et quand je passe, ils m’accueillent tous du même bonjour familier qu’une plaisanterie, souvent, accompagne. “

Maurice Genevoix. Mobilisé en 1914, il dut interrompre ses études pour rejoindre le front comme officier d’infanterie.

Pierre Patin rejoint le front en 1914 et est blessé par un éclat d’obus en août 1918. Ce natif du Havre sera décoré de la Croix de guerre avec étoile de bronze. Il était dans le 138ème régiment d’artillerie lourde.

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Deux générations dans la guerre. Marcel Dez et son père, tous les deux mobilisés en 1914. Le jeune Marcel connaîtra la terrible bataille du Chemin des dames, sera gazé et restera aveugle 6 mois. Malgré les obus et la mitraille, le papa et le fiston rentreront vivants à la maison et retrouveront la mère (et le petit chien).

” Le 27 novembre 1916 au matin le canon tonne dur, il augmente vers midi et jusqu’à 3 h c’est un marmitage continu des positions Bulgares. Nous suivons les éclatements sur les montagnes, partout les flocons blancs se détachent sur le front battu. C’est un beau vacarme. Nous restons jusqu’à la nuit dans l’inconnu du résultat. Enfin des nouvelles arrivent, l’avance escomptée a échoué et notre régiment a trinqué dur. “

Extrait des carnets d’Alexandre Plaforêt, soldat embarqué dans la campagne d’Orient de 1915 à 1917. Il évoque ici les combats autour de Florina en Macédoine grecque.

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Eugène Leleu a connu les champs de bataille de la Somme ainsi que le front d’Orient. En octobre 1918, il est cité à l’ordre du régiment: “Excellent brigadier qui est resté à son poste d’observation malgré un feu violent de l’artillerie ennemie”.

Eugène est décédé en 1986. Il était dans le 13ème régiment d’Artillerie.

Libération de Paris, août 1944. On voit Roger Savin, 24 ans, résistant depuis 1943, qui sera tué peu de temps après lors d’une attaque des Allemands dans le quartier. Son corps sera découvert le 26 août sommairement enterré dans la cour de la caserne Prince-Eugène de la place de la République.

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“Le tempérament anglais est à tant de points de vue si différent du nôtre qu’on aurait pu concevoir quelques craintes sur la facilité des rapports entre la troupe et nos populations. Aujourd’hui nous sommes pleinement rassurés. C’est un fait incontestable et particulièrement heureux : Tommy, pris individuellement, s’entend à merveille avec les habitants de nos régions du Nord.”

Témoignage de Jean Fernand-Laurent, interprète français aux côtés des troupes britanniques pendant la Première Guerre mondiale. Il deviendra en 1932 député de la Seine.

« De toute façon, cette guerre qui se dénomme officiellement “maintien de l’ordre” est vouée à l’échec. Il est impossible de réduire ce peuple en révolte, qui aspire à sa liberté. Nous n’en viendrons jamais à bout. Alors à quoi bon continuer à faire tuer nos soldats dont on dira qu’ils sont morts pour la France. Pour quelle France ? Quand j’étais dans la Résistance, je savais les raisons de mon combat. Ici, j’ai le sentiment de me battre contre des résistants. Je ne suis qu’un mercenaire d’un colonialisme rétrograde. »

Mémoires du capitaine Désiré Camus, ancien responsable du maquis de Squiffiec (Côtes-d’Armor), engagé dans la guerre d’Indochine en 1951 avec le 5e bataillon de parachutistes coloniaux.

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Pendant l’été 1918, un corps expéditionnaire thaïlandais est envoyé en France sur ordre du roi de Siam “Rama VI”. Pas moins de 1284 volontaires débarquent dans le port de Marseille avec l’objectif d’aider les Alliés à combattre l’Allemagne impériale. Ils seront 19 à périr bien loin de chez eux (la plupart de maladie).

« Le médecin de la prison est le meilleur auxiliaire du commissaire instructeur et du bourreau. Lorsque le détenu passé à tabac revient à lui; il entend la voix du médecin: “On peut continuer, son pouls est normal.” Après 5 jours passés dans un cachot glacial, le médecin examine votre corps dévêtu et transi et dit : “On peut continuer”. On vous a battu à mort et il signe l’acte de décès : cirrhose du foie, infarctus. »

Mémoires d’Alexandre Soljenitsyne, survivant russe du goulag soviétique. En janvier 1945, il est arrêté par le NKVD pour avoir critiqué Staline dans une lettre privée. Il passera huit ans dans des camps de travaux forcés en Russie et au Kazakhstan.

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Le savoyard Clovis Perroud a combattu dans les Vosges , où il a été blessé en novembre 1914. On le voit ici avec un camarade, triomphant, le pied sur des casques allemands.

« Stalingrad a donné naissance à une tradition: “Échange à l’aveugle !” Imaginez qu’un soldat croise un autre soldat dans la rue. L’un d’eux met la main à sa poche et dit : “Échange à l’aveugle”, autrement dit, échangeons deux objets sans regarder. Imaginez que vous ayez de l’argent en poche et qu’il n’ait qu’une misérable cigarette : vous les échangez quand même. Ou une montre bon marché contre une montre en argent. Cette tradition est née parce qu’à Stalingrad, la vie ne se mesurait même pas en minutes, mais en secondes. »

Souvenirs d’Anatoly Merezhko, combattant soviétique lors de la sanglante bataille de Stalingrad en 1942-1943

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“Nous avons touché le sol français un peu plus de six heures avant le débarquement sur les plages. Notre avion a été atteint par un obus de DCA allemand et nous avons dû très rapidement sauter en parachute en Normandie. Une fois au sol, nous nous sommes regroupés, neuf gars. On ne savait pas exactement où nous étions. On entendait des nids de mitrailleuses allemandes. Avec quatre hommes d’un côté et quatre de l’autre, nous avons rampé au plus près et quand j’ai sifflé, chacun a lancé une grenade. Les Allemands ont été tués.”

Témoignage de David Jackendoff, parachutiste américain de la 101st Airborne le 6 juin 1944.

Une photo prise en 1916 lors de la bataille de la Somme par le soldat suisse Pierre Frohlich, engagé dans la Légion étrangère. Il écrit: “Mortier belge 155mm repris à l’ennemi”

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Raymond Raffin (à gauche) sera tué le 3 octobre 1917 à Verdun. Dans les lettres envoyées à sa femme Germaine, il exprime son souhait de rentrer bientôt pour bâtir “un nid d’amour” avec elle. Il évoque aussi avec une froide lucidité comment il est devenu “le sombre ouvrier de la mort”.

Philibert Calais, jeune artilleur de 22 ans, sur le front de Champagne en 1917. Il porte son casque Adrian sous le bras.

Philibert a survécu à la guerre et est décédé à Sète en 1972.

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