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Sur les Sentiers de l’Honneur – Partie 272.H

Des soldats du 3e régiment de zouaves de la division de Constantine sont en marche en 1914. La tenue rouge (très voyante !!) sera remplacée à partir d’août 1915 par un uniforme kaki / moutarde. Cette photo est particulièrement intéressante car les couleurs sont d’origine (c’est un autochrome).
Source: Jean-Baptiste Tournassoud – ECPAD

Un groupe de soldats d’un régiment de zouaves est photographié a Valréas (Vaucluse) en 1915 ou 1916. Ils portent la tenue orientale traditionnelle en vigueur depuis la conquête de l’Algérie en 1830. Le soldat Gaston Bonhomme est debout à gauche. Il sera tué au combat le 29 août 1918 vers Noyon dans l’Oise.

Des soldats français s’amusent avec des casques à pointe allemands (Pickelhaube) ramassés dans une tranchée ennemie. Les hommes sont harassés par la fatigue et la peur mais arrivent encore à trouver quelques moments de rigolade. La scène se passe pendant la première guerre mondiale, en 1916 ou 1917.

25 aout 1914. Arrivée à Langrune-sur-Mer (Calvados) d’un convoi de blessés. Ces soldats ont été touchés par une balle ou un éclat d’obus trois jours auparavant aux combats de Virton en Belgique. Ils sont 125.

Source: Archives du Calvados. Fonds Raymond Taillebosq

Dans une tranchée aux Dardanelles, un soldat australien vise avec un fusil équipé d’un périscope.
Située dans l’actuelle Turquie, la péninsule de Gallipoli fut le théâtre d’un affrontement majeur entre les armées Alliés et l’Empire ottoman en 1915. Face aux troupes de Kemal Atatürk, plus de 50 000 soldats français, britanniques, australiens et néozélandais sont tués.

Henri Garrait et son frère Albert partagent un peu de “gnôle” ou de “pinard” quelque part sur la ligne de front en 1917. Henri sera grièvement blessé au combat quelques mois plus tard, le 15 juillet 1918 (plaie épaule gauche par éclat d’obus) et sera déclaré invalide à 75%.

Il est décédé en 1969 à Clermont-Ferrand.

Le soldat Désiré Bailly est au milieu, derrière la mitrailleuse. Inscrit au verso « Souvenir du Havre, 1915».

Le 17 Aout 1943, alors qu’il a été durement touché par des tirs de la DCA dans le ciel allemand, le bombardier américain «Battle Queen – Peg of my Heart» effectue un atterrissage d’urgence dans un champ de patates en Suisse. L’équipage est sain et sauf.
En moins d’un quart d’heure, tout le village accourt. L’avion sera ensuite désossé et transporté par les autorités.

Une photo d’un groupe de soldats français prise à Verdun, probablement en 1916. On peut voir à droite le soldat Valentin Lamugniere. Il a été blessé au mollet gauche à Sompuis (Marne) par éclat d’obus en septembre 1914.

Valentin est décédé en 1919 à l’hôpital de Dijon des “suites de maladie en permission” (grippe espagnole ?).

Deux générations dans la guerre. Marcel Dez et son père, tous les deux mobilisés en 1914. Marcel connaîtra la terrible bataille du Chemin des dames, sera gazé et restera aveugle 6 mois. Malgré les obus et la mitraille, le papa et le fiston rentreront vivants à la maison et retrouveront la mère (et le petit chien).

Une photo prise en 1916 lors de la bataille de la Somme par le soldat suisse Pierre Frohlich, engagé dans la Légion étrangère. Il écrit derrière: “Mortier belge 155mm repris à l’ennemi”

Le Sous-lieutenant Raymond Raffin (à gauche) sera tué le 3 octobre 1917 à Verdun. Dans les lettres envoyées à sa femme Germaine, il exprime son souhait de rentrer bientôt pour bâtir “un nid d’amour” avec elle. Il évoque aussi avec une froide lucidité comment il est devenu “le sombre ouvrier de la mort”.

L’artilleur Charles Nocq (debout , à droite) envoie cette photo à ses parents en octobre 1914. Il écrit au dos “Notre tranchée d’observation”.

Le soldat Georges Bosch du 7e régiment de tirailleurs algériens, en 1916 ou 1917.

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