On a souvent tendance à percer ses boutons pour s’en débarrasser plus vite. Cependant, certains tirent la sonnette d’alarme concernant cette habitude.

Poursuivez votre lecture pour en savoir plus.

Lish Marie a remarqué un bouton ressemblant à un kyste près de son nez et a décidé, comme beaucoup de gens en voyant un bouton tout simple, de le presser et de le faire éclater.

Quelques heures plus tard, elle se retrouvait aux urgences où on lui a remis quatre ordonnances. Cette mère de trois enfants a alors compris que percer ses boutons n’avait pas été aussi innocent qu’elle l’avait cru au départ.

Selon certains médecins, la zone où elle a percé le bouton est appelée le « triangle de la mort ». Il s’agit d’une zone du visage où, si l’on perce un bouton, il existe un risque que l’infection se propage directement au cerveau !

Elle a publié une vidéo sur TikTok racontant toute cette mésaventure : elle avait percé le bouton juste sous sa narine, sans trop y penser. Elle se souvient que quelques heures plus tard, son visage a commencé à gonfler.

Lorsqu’elle essayait de sourire, seul un côté de son visage se soulevait tandis que l’autre restait figé. Elle ressentait également une douleur intense au visage, à l’endroit où le gonflement était localisé.

Elle s’est rendue dans un centre de soins d’urgence où des médecins l’ont prise en charge.

On lui a prescrit quatre médicaments, dont des antibiotiques et des corticoïdes, pour combattre l’infection. Heureusement, elle a consulté rapidement un médecin, car le bouton qu’elle avait percé se trouvait dans la zone à risque.

« Je pense avoir attrapé le mien très rapidement, en quelques heures, donc je prends énormément de médicaments », a-t-elle déclaré.

Le lendemain, elle se sentait déjà mieux. Et trois jours après cette épreuve, elle avait retrouvé son état normal.

Les médecins ont mis en garde contre le fait de percer les boutons dans le « triangle de la mort ».

Cette zone se situe sur le visage et présente un risque de libération potentielle de bactéries dans le cerveau, ce qui peut entraîner de graves complications de santé.

Selon le Dr Mark Strom, dermatologue, si vous avez un bouton sur le visage, c’est-à-dire entre l’arête du nez et les commissures des lèvres, vous ne devez pas le percer, car cette zone se situe sur des veines directement reliées au cerveau.

« Percer les boutons au centre du visage peut être particulièrement dangereux. Presser les boutons laisse une petite plaie par laquelle les bactéries peuvent pénétrer dans la circulation sanguine, ce qui peut entraîner une infection », a-t-il déclaré.

« La zone du visage allant de l’arête du nez jusqu’aux commissures des lèvres possède des veines qui se connectent directement au cerveau via un vaisseau sanguin appelé sinus caverneux », a-t-il ajouté.

Selon le Dr Strom, si vous percez un bouton dans cette zone, cela laisse une « plaie ouverte » que les bactéries peuvent utiliser pour pénétrer directement dans votre circulation sanguine.

Cela peut entraîner une infection susceptible de se propager au cerveau. Si des complications surviennent, le patient peut devenir aveugle, victime d’un AVC ou même paralysé. Dans les cas extrêmes, l’infection peut également être mortelle.

Si un bouton situé dans cette zone doit être percé, la dermatologue Dr Mamina Turegano explique que la zone du bouton, ainsi que les mains qui le percent, doivent être suffisamment stérilisées.

« Ensuite, percez le bouton avec une lancette pour diabétiques, qui possède une aiguille très fine, afin d’ouvrir la surface par une petite piqûre qui ne causera pas trop de dégâts », a-t-elle déclaré.

Ensuite, il convient d’appliquer une pression avec deux cotons-tiges pour aider à absorber le bouton.

« Lorsqu’on perce un bouton, il est très important de ne pas appliquer trop de pression ; sinon, on risque d’avoir une inflammation beaucoup plus importante et des cicatrices », a-t-elle déclaré, mais elle a également insisté sur le fait qu’il ne fallait pas prendre de risques avec les boutons situés dans le « triangle de la mort ».

Partagez ceci avec d’autres personnes pour les informer de cette pratique risquée en matière de boutons.