Uncategorized

La Libération de Paris – Août 1944 : Quand la Ville Lumière renaît de ses cendres.H

 


Une demoiselle française agite le drapeau tricolore en hommage aux forces qui ont libéré sa ville alors qu’elles défilent devant la cathédrale Notre-Dame à Paris, France. 26 août 1944.

(Remarquez les motos Gnome et Rhône 800 AX de 1940 utilisées par les gendarmes)

En ce jour de 1944, le général français Charles de Gaulle entra dans Paris, qui avait été officiellement libérée la veille. Lorsqu’il arriva sur la Place de l’Hôtel, des collaborateurs français tirèrent quelques coups de feu sur lui. Il fut cité à l’époque : « Il y a des moments qui dépassent chacune de nos pauvres petites vies. Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré ! »

(Source de la photo : U.S. ARMY SIGNAL CORPS)

(Colorisation par RJM)

👨‍✈️ Des hommes de la 5e division d’infanterie américaine avancent vers Fontainebleau en route vers Paris, France, soutenus par des chasseurs de chars M10 du 818e bataillon de chasseurs de chars. 📅 23 août 1944

(Remarquez le bazooka M1A1 porté par le soldat au premier plan)

📜 Après deux années d’entraînement, la 5e division d’infanterie a débarqué en Normandie sur Utah Beach le 9 juillet 1944, plus d’un mois après les débarquements initiaux du Jour J. Quatre jours plus tard, elle a pris des positions défensives dans les environs de Caumont. Le 26 juillet, elle a lancé une attaque réussie à Vidouville, puis a progressé au sud-est de Saint-Lô, attaqué et capturé Angers les 9 et 10 août, capturé Chartres (avec l’aide de la 7e division blindée) le 18 août, avancé jusqu’à Fontainebleau, traversé la Seine à Montereau le 24 août, traversé la Marne et pris Reims le 30 août, ainsi que des positions à l’est de Verdun.

🎨 (Colorisé par Royston Leonard)

Paris. 25 août 1944. Des membres de la résistance accroupis derrière une jeep.

Couleur : RoystonColour

À Paris, alors que les Alliés approchaient rapidement, le commandant allemand Dietrich von Choltitz était sous une pression croissante pour réprimer le soulèvement populaire qui avait éclaté le 20 août.

La garnison allemande contrôlait la plupart des principaux monuments et autres positions stratégiques, tandis que la Résistance tenait la majeure partie de la ville. Les Allemands ne disposaient pas de suffisamment de troupes pour passer à l’offensive, et la Résistance manquait d’armes lourdes pour attaquer les bastions allemands.

Après l’arrivée des armées alliées, Dietrich von Choltitz, gouverneur militaire de Paris, se rendit le 25 août 1944.

On estime que entre 800 et 1 000 combattants de la Résistance furent tués pendant la bataille de Paris, et 1 500 autres furent blessés.

Couleur : RoystonColour

23 août 1944
« Un sentinelle de la Résistance française surveille les tireurs embusqués allemands et collaborationnistes français pendant la bataille de Paris. La libération de Paris a commencé par un soulèvement de la Résistance française contre la garnison allemande le 19 août 1944 et a duré jusqu’à la reddition des forces d’occupation allemandes le 25 août. Paris, France. Image prise par Pierre Jahan. »

(Colorisée par Ben de Cassowary Colorizations)

Une barricade à l’angle de la rue de la Huchette et de la place du Petit-Pont dans le 5e arrondissement de Paris.
Pendant le soulèvement de Paris, du 20 au 25 août 1944.

La dame à droite est Madame Béatrice Briand, propriétaire d’une boulangerie dans le quartier latin, qui fut responsable de la pose d’une plaque commémorative sur le mur de l’immeuble d’angle en 1945.

Le « Fortin Huchette » compta trois morts parmi ses partisans.

À Paris, alors que les Alliés approchaient rapidement, le commandant allemand Dietrich von Choltitz était sous une pression croissante pour réprimer le soulèvement populaire qui avait éclaté le 20 août.

La garnison allemande contrôlait la plupart des principaux monuments et autres positions stratégiques, tandis que la Résistance tenait la majeure partie de la ville. Les Allemands ne disposaient pas de suffisamment de troupes pour passer à l’offensive, et la Résistance manquait d’armes lourdes pour attaquer les bastions allemands.

Après l’arrivée des armées alliées, Dietrich von Choltitz, gouverneur militaire de Paris, se rendit le 25 août 1944.

On estime que de 800 à 1 000 combattants de la Résistance furent tués pendant la bataille de Paris, et 1 500 autres furent blessés.

(Photographe – René Zuber)

Colorisé et documenté par Paul Reynolds.

Un jeune combattant de la Résistance française se repose contre une barricade faite de pierres provenant des rues de Paris.

Couleur : R. White

Des foules en liesse accueillent les troupes britanniques à Paris, le 26 août 1944.

Couleur : Royston Leonard

Un garçon français montrant son désintérêt pour le discours du général Charles de Gaulle après la libération de la ville de Chartres, située à 96 km au sud-ouest de Paris, le 23 août 1944.

Il est assis sur un char Hotchkiss 39 français (modifié pour l’usage allemand avec une coupole à trappe) qui aurait porté les marques de la France libre et le Tricolore sur les côtés, ainsi qu’une étoile américaine encerclée à l’avant sous la trappe du conducteur.
L’« Hôtel du bon Laboureur » est visible en arrière-plan.

(Cette photo est souvent présentée à tort comme ayant été prise à Paris, où le général de Gaulle prononça un autre discours le 25 août.)

(Photographie de Robert Capa)

(Colorisée par Royston Leonard UK)

L’équipage d’un char M4 Sherman de la 2ème Division Blindée accepte une boisson offerte par un Parisien.

Initialement, le SHAEF n’était pas disposé à consacrer des ressources précieuses à la libération de la capitale. Il craignait qu’un assaut ne déclenche des combats de rue brutaux. Le général De Gaulle s’y opposa. Il menaça d’ordonner la libération de la ville en utilisant la 2ème Division Blindée, avec ou sans l’aide des Alliés. Finalement, l’approbation fut donnée, et il fut convenu que les forces françaises libres ouvriraient la voie. Leclerc lança la 2ème Division Blindée dans une course effrénée vers Paris.

Le 25 août, le Combat Command 3 du colonel Billotte atteignit la Préfecture et captura le commandant de la garnison, le général von Choltitz.
Le général Leclerc reçut la reddition de von Choltitz et retrouva De Gaulle à l’hôtel de ville pour des discours de libération, des parades de victoire et des festivités générales. Les célébrations dans la capitale ne cessèrent pas, même lorsque des éléments de la division durent repousser une ultime contre-attaque allemande le 26 août. L’échec de cette contre-attaque élimina définitivement les derniers points de résistance allemands, et Paris fut désormais fermement sous contrôle allié.

Informations supplémentaires :
« La Nueve » était la 9e compagnie du Régiment de Marche du Tchad, faisant partie de la 2ème Division Blindée de Leclerc. Sur les 160 hommes de la compagnie, 146 étaient des républicains espagnols et des anarchistes ayant combattu contre Franco et fui leur pays. Ils furent les premiers soldats français à entrer dans Paris. En signe de reconnaissance, le général De Gaulle leur permit de porter le drapeau républicain espagnol sur leurs épaules. Ils furent également autorisés à défiler sur les Champs-Élysées sous leur drapeau en escortant le général De Gaulle lors de son arrivée à Paris.

(Colorisée par Patty Allison, États-Unis)

Une femme française pose sur un chasseur de chars allemand Jagdpanzer détruit dans la banlieue sud-ouest de Paris. 1945.

Ce Jagdpanzer IV L/48 appartenait au SS.Pz.Jg.Abt.12 [12.SSPzDiv.] et a été mis hors de combat par le « Cyclone », un chasseur de chars M10 du 3e peloton, 4e escadron (RBFM) du Régiment blindé de fusiliers-marins, sur la N186 entre Versailles et Clamart le 24 août 1944.

(Le M10 « Cyclone » a été détruit le 12 septembre 1944 à Vittel, dans les Vosges, en Lorraine, tuant un membre de l’équipage et blessant le commandant.)

(Colorisé par Doug)

Libération de Paris. 25 août 1944, 7h du matin, devant la cathédrale Notre-Dame.
Debout sur le char M-3A3 Stuart « Buttes Chaumont » (Nº V03) du 501e Régiment de chars de combat, 2ème Division Blindée, se trouve Michel Frys, âgé de 17 ans, qui, peu après la prise de cette photo, fut visé par un tireur d’élite allemand et blessé à la cheville par un ricochet.

À l’âge de 88 ans, Michel Frys a écrit un livre sur ses expériences intitulé Souvenez-vous, publié en 2014.

(Source de la photo : Gaston Paris / Roger-Viollet)

(Colorisation par RJM)

Des soldats américains de la 28e division d’infanterie de Pennsylvanie défilent sur les Champs-Élysées, avec l’Arc de Triomphe en arrière-plan, le 29 août 1944, quatre jours après la libération de Paris.

Couleur : Royston Leonard

LEAVE A RESPONSE

Your email address will not be published. Required fields are marked *