Une jeune fille française se recueille sur la tombe d’un soldat britannique, France, 1944. Aux Pays-Bas, en Belgique et dans de nombreux petits villages du nord de la France, des élèves d’école primaire adoptent la tombe d’un soldat allié et en prennent soin toute leur vie.
De nombreuses familles entretiennent ainsi une tombe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Un Panhard M3 VDA français, dérivé du transport de troupes blindé M3, équipé d’une tourelle antiaérienne. Il est armé de deux canons automatiques Oerlikon de 20 mm, avec une cadence de tir combinée d’environ 1 000 coups par minute.
Une photo prise en 1916 lors de la bataille de la Somme par le soldat suisse Pierre Frohlich, engagé dans la Légion étrangère. Il écrit: “Mortier belge 155mm repris à l’ennemi”
Raymond Raffin (à gauche) sera tué le 3 octobre 1917 à Verdun. Dans les lettres envoyées à sa femme Germaine, il exprime son souhait de rentrer bientôt pour bâtir “un nid d’amour” avec elle. Il évoque aussi avec une froide lucidité comment il est devenu “le sombre ouvrier de la mort”.
“Les Boches sont bien gentils ce matin et me laissent faire ma correspondance. Mes hommes en ont descendu deux et j’apprends que la compagnie qui a le secteur voisin vient de faire 4 prisonniers. Ils se disent mal nourris et découragés, démoralisés. Est-ce vrai ? Ils disent également que beaucoup voudraient se rendre, j’en doute fort. Je me méfie toujours de leurs racontars, du reste dans mon secteur, pas de prisonniers, nous sommes trop près et nous ne parlementons qu’à coups de fusil.”
Lettre d’Alexandre Jacqueau (à droite) écrite à sa femme le 5 Juin 1915
” La France, injustement provoquée, n’a pas voulu la guerre, elle a tout fait pour la conjurer. Puisqu’on la lui impose, elle se défendra contre l’Allemagne et contre toute puissance qui, n’ayant pas encore fait connaître son sentiment, prendrait part aux côtés de cette dernière au conflit entre les deux pays. “
Discours de René Viviani, président du Conseil, le 4 août 1914.
«Dès le lever du jour, les hommes recevaient leur ration de rhum. Le quartier-maître savait y faire ; c’était double dose. Ensuite, on donnait les derniers ordres aux hommes. Ils avaient de petites échelles, deux morceaux de bois cloués ensemble avec trois ou quatre traverses pour former l’échelle et les aider à sortir. Les cinq minutes avant l’assaut étaient le pire moment pour nous, c’est là que le mental pouvait s’effondrer. On hurlait : “Cinq minutes !” On le criait à gauche et à droite de son secteur. Puis : “Quatre minutes… trois minutes… deux minutes” et “une demi-minute !” et enfin : “10 secondes… prêts ! Allez… ! “. C’était comme ça.»
Souvenirs de l’officier britannique Ulrick Burke, survivant de la bataille de Passchendaele (Ypres) en 1917.
“Dans la cave, de pauvres mioches atterrés se blottissent dans les bras de leur mère. Un de mes camarades, blessé, gît sur le billard de la salle à manger, un autre reste muet dans son coin. À grand-peine, je parviens enfin à trouver une ambulance stationnée près de la gare. Terrorisé par le bombardement, le chauffeur refuse tout net de rejoindre le centre de la ville et il faut que je le menace pour qu’il se décide enfin à venir embarquer mon camarade blessé et l’emmener vers Bruxelles où les soins lui seront prodigués.”
Souvenirs d’Edmond Vandievoet, mobilisé dans l’armée belge en mai 1940.
“Souvenir de Marcel Thomas à la DCA, à Petit-Xivry, le 1er mars 1940”. C’est ce qui est écrit au dos de la photo. Ce secteur fait partie de la ligne Maginot. Deux mois plus tard, l’Allemagne nazie lance son offensive sur la France.
Casse-croûte dans une tranchée en 1915. L’homme à gauche s’appelait André Schnellbach. Il était bijoutier à Dieppe et a survécu.
Le photo a été prise par le lieutenant allemand Alfred Brandenburg qui a été tué au combat le 8 novembre 1917 près de Passchendaele en Belgique.
Une photographie prise par le soldat Alcide Lagrive dans “les ruines d’une maréchalerie” en 1916.
Source: Archives des Ardennes